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Livres - Page 11

  • Fil d'arianne

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    Et bien moi contrairement à beaucoup La Maison de soie, pastiche de Sherlock Holmes par Anthony Horowitz m'a laissé un peu de marbre. En comparaison, si on veut parler d'un pastiche récent de Sherlock Holmes (même si ce n'est en pas vraiment un car le personnage principale est Conan Doyle), j'ai préféré 221B Baker street de Graham Moore.
    Certes c'est bien écrit et le récit fourmille de références au Canon (à force de lire des pastiches on devient expert), mais je n'ai pas retrouvé le ton de Sherlock Holmes ni la dynamique des récits originaux.


    Alors oui, c'est censé être de la littérature pour adolescents mais là je ne suis pas d'accord, j'imagine peu de lecteurs de moins de 16 ou 18 ans lire ce livre, déjà parce que le livre est plutot long mais aussi parce que l'intrigue est je l'avoue bien ficelée. Et puis moi je l'ai lu en Large Vision (= gros caractères pour ceux qui ont des problèmes de vue, donc généralement des personnes âgées).

    Ce n'est donc pas que je n'apprécie pas la littérature jeunesse, non c'est tout simplement que le personnage de Sherlock Holmes par Horowitz ne me plait pas, il est loin de la figure tout en extrême qu'on connait... et où sont passées ses interminables exposés de déductions ? Alors oui, bien sur chaque auteur teinte le personnage  de sa patte personnelle, mais bon là, sans plus.

  • Prestigieuse illusion littéraire

    prestige.jpgJ'avais adoré le film et après avoir lu le premier tome de la BD "Blackstone" l'envie m'est venue de  replonger dans l'univers fascinant de l’illusionnisme.


    "Le Prestige" est le premier livre de Christopher Priest que je lis et, même si souvent lorsque j'ai vu le film le livre me déçoit, là ça n'a pas été le cas.


    "Le Prestige" est un vrai tour d'illusionnisme dont, si l'on reprend les termes adéquates, le prestige et la chute finale du livre sont de vrais tours de force littéraire. Le livre se partage entre les journaux des 2 illusionnistes qui se livrent une lutte sans relâche tout au long de leurs carrières pour le succès, la reconnaissance et peut être bien parce que ce sont des hommes tout simplement.


    Leur lutte de pouvoir se poursuit au delà de leurs propres carrières puisqu'elle transformera à jamais l'existence de leurs descendants.
    Et c'est par leurs yeux, 100 ans après que l'on découvre ce qu'il s'est réellement déroulé entre les 2 magiciens. Au centre de cette lutte on retrouve non seulement cette soif de perfection qu7321910106471.gifi fait la particularité de cet art de la scène mais également le sceau du secret. Car finalement ce qui leur hérissent le poil à chacun est surtout de ne pas connaitre les secrets de l'autre. Que l'homme est jaloux, envieux et mauvais lorsqu'il trouve meilleur que lui...

    Au début du livre, j'avais une vision très manichéenne des personnages, mais leur lutte sans relâche pour le succès et la reconnaissance a très vite changé ma vision des personnages.

    Alors qu'en est il des luttes de pouvoirs, des jalousies qui tournent à la névrose obsessionnelle et qui empoisonnent les autres ?

  • Chronique posthume

    Ray BradburyJe ne serais pas honnête si je disais que le décès de Ray Bradbury m'attriste profondément, et je ne voudrais pas décevoir ceux qui me lisent régulièrement et qui pourraient penser que mes critiques ne sont pas sincères...

    Très sincèrement, vous devez principalement ce post à mon "presque mari", fan de science fiction, qui m'a promis de s'inscrire aux flux RSS du blog et de poster des commentaires si j'amais je rendais hommage à Ray Bradbury décédé hier. Ca c'est pour la raison principale... La seconde, c'est parce que je reconnais son talent et son écriture dans le mythique Chroniques martiennes (le seul que j'ai lu de lui...).

    Si on parle SF, romans d'anticipation, fantasy, fantastique... ma culture se limite à peu de lecture : les Barjavel et la BD Percevan de mon adolescence, les Harry Potter, la série Uchronies en BD,Où le regard ne porte pas toujours en BD... et je crois que c'est à peu près tout !

    Autant la SF au ciné me tente parfois, et je ne suis jamais déçue (Bienvenue à Gataca, The island, Le labyrinthe de Pan, Blindness, La route, Les fils de l'homme, Hors du temps, La fontaine...), autant elle ne m'attire que très peu en littérature.

    Et pourtant... pourtant, les Chroniques Martiennes m'ont suprises par le fond et la forme. J'ai découvert une écriture extrêment poétique et précise où on sent que les mots sont mis bout à bout pour leur musique. Ahhh la musique des mots de Bradbury qui a dessinée dans mon imaginaire une planète mars toute en couleurs un peu pastels dans les tons rouges. Et c'est sans parler de sa vision d'une société futuriste qui rappelle les erreurs de l'Histoire avec un grand H que l'on connait : la découverte, la colonisation, l'acculturation, le mépris et la violence. A travers différents nouvelles on découvre une planète mars peu à peu colonisée par des hommes venus d'une terre qu'ils ont eu même détruits, et à votre avis que vont ils faire de la planète aux multiples soleils ?

    La SF n'est pas un genre mineur pour ados, mais un genre bien plus engagé socialement que tous les autres, alors merci Ray Bradbury d'en avoir été un digne représentant.

    Mais lui qui était contre internet, que penserait-il de tout ces hommages qui lui sont rendus sur la toile ?