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PolaroÏdes AssOciés

  • Coucou JK !

    l'appel du coucou, jk rowlingJK Rowling que tout le monde connait pour les Harry Potter s'essaye maintenant au polar ! Dans un style bien anglais qui rappelle dans une version moderne Agatha Christie avec un petit gout de PD James son nouveau bouquin, écrit sous le pseudo de Robert Galbraith, peut être qu'elle n'assume pas, est plutôt pas mal.

    On est loin du drame psychologique, ou du roman noir, c’est simplement un polar d'investigation qui se lit bien à ma grande surprise. Sincèrement je me demandais ce que ça pouvait donner mais j'ai eu tort. C'est loin d'être le polar de l'année, même si juste parce que c'est JK Rowling il lui payera sa nouvelle piscine, mais je suis rentrée dedans et je voulais savoir le dénouement ce qui est déjà pas mal, non ?

    Fini les petits sorciers aux lunettes rondes qui luttent contre le mal, dans L'Appel du coucou on retrouve un détective privé un peu en morceaux, et pour dire il a une prothèse à la jambe et une jeune première de la classe qui lui sert de secrétaire tout en rêvant de devenir elle-même détective privée. Tout deux vont se plonger dans un monde de strass et de paillettes qui leur est totalement inconnu. Le frère d'une top model très connu les engage pour élucider le soi disant suicide de sa sœur à qui tout semblait sourire. Lui n'y croit et il est bien le seul ce qui ne va pas aider nos deux détectives. Vous rencontrerez une ribambelle de personnages hypocrites qui se complaisent dans le luxe et l'apparence et surtout la fin est plutôt surprenante ! Le bouquin dresse un portrait peu flatteur mais très réaliste d'un monde de luxe que les anglais admirent tant à travers les tabloïds

  • Avant d'aller te coucher n'ouvre pas ce bouquin...

    avant d'aller dormir, sj watsonAvant d'aller dormir de S.J Watson s’annonçait particulièrement alléchant. Christine souffre d'une forme d'amnésie très particulière, tout les matins elle se réveille dans la peau d'une femme de 40 ans sans aucun souvenir de la vingtaine d'années qui vient de s'écouler. C'est un peu comme se réveiller le matin dans le lit d'un inconnu après une soirée étudiante. Sauf que l'homme couché à ses côtés n'est autre que son mari qui tout les matins doit lui expliquer qui elle est et ce qu'est sa vie aujourd'hui. Et Christine d'apprendre tous les jours le drame de sa vie, de le revivre en sachant que quand Morphée la prendra dans ses bras il faudra tout recommencer... Comment tous les matins faire confiance à un inconnu qui vous dit qui vous êtes ?

    Grâce à l'aide d'un médecin spécialiste de ce type d'amnésie, Christine, en cachette de son mari, reconstruit peu à peu le fil des année oubliées mais c'est un travail de tous les jours qu'il faut réapprendre également. Et là, c'est le drame... Les incohérences fussent, les secrets sont dévoilés peu à peu. Pourquoi le mari de Christine cache, omet et occulte certains points de sa vie ?

    Ça sonne bien jusque là non ? On sent le drame psychologique bien tordu, et pourtant non. Ca pourrait être génial sauf que c'est pas bien écrit et que la dimension dramatique n'y est pas, ce qui est bien dommage. En plus, je veux pas me jeter des fleurs mais j'avais plus au moins deviné ce qui se tramait à la moitié du bouquin. Je dis bravo pour le fond mais pas pour la forme.

  • A taaaaaable !

    chantal pelletier, tirez sur le cavisteUn petit polar ça faisait longtemps, non ?! Cette fois c'est Chantal Pelletier qui à l'honneur avec Tirez sur le caviste, un polar tout en arôme de bœuf bourguignon arrosé d'un sauvignon cabernet. Si le polar gastronomique est un genre littéraire qui n'existe pas encore Chantal Pelletier en est la précurseuse. Chef de file de ce genre en devenir, elle livre un polar aux accents de roman noir qui donne envie de se mettre à table ou aux fourneaux, selon les convenances.

    Quand vous l'aurez lu vous saurez que le céleri rémoulade se prépare avec une bonne mayonnaise maison agrémentée d'un peu de persil. Malheureusement pour la femme de notre caviste c'était la faute de gout de trop qui lui a couté une balle dans le buffet. Le caviste ne rigole pas avec la bouffe. Fin gourmet au palais raffiné, il est accro aux bonnes choses mais un peu feignant. Alors hop, une chômeuse de moins, ce qui ne fait pas de mal à personne en ce moment, il engage une fille un peu paumée pour lui cuisiner des petits plats. La mayonnaise prendra t'elle entre les deux gourmets ?