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Le garçon qui voulait être Mary Poppins d’Alejandro Palomas

Mon premier roman d’Alejandro Palomas et assurément pas le dernier, mon coup de cœur littéraire de ces derniers mois. Un magnifique roman chorale tout en sensibilité et pudeur ou la voix de l’enfance se mêle à celles des adultes.

 

« Quand je serai grand, je veux être Mary Poppins » voilà la réponse de Guille à son institutrice et le point de départ du roman et de votre voyage dans l’univers poétique d’Alejandro Palomas.

 

Guille, 9 ans, ne veut pas être astronaute, joueur de foot ou président du monde comme ses camarades, non, lui veut être Mary Poppins. Un souhait qui met la puce à l’oreille à son institutrice. Nouveau dans l’école, hypersensible, il n’a qu’une seule amie Nazia, immigrée pakistanaise, avec qui il passe tout son temps libre. Le petit garçon affiche un sourire et une joie de vivre en toutes circonstances. Cela malgré l’éloignement de sa mère partie travailler à Dubaï quelques temps comme hôtesse de l’air et de son père un homme bourru, un peu brute de décoffrage qui ne comprend pas l’engouement de son fils pour Mary Poppins, les contes de fées et la magie, lui qui préfèrerait le voir faire du rugby. Pourtant Guille ne se défait jamais de son sourire et de son entrain.

Et si tout cela n’était que la face cachée de l’iceberg, l’arbre qui cache non pas une forêt mais un secret bien trop lourd à porter pour un enfant de 9 ans ? Malgré les réticences du père de Guille, Sonia son institutrice l’envoie consulter Maria la psychologue de l’école afin de lever le voile sur les secrets du petit garçon. Et ce n’est pas un mais plusieurs secrets qui vont être dévoilés.

Vous comprendrez très vite quels sont les secrets dont Guille préserve son entourage et comme moi vous en voudrez à Maria, la pauvre psychologue de ne pas voir ce qui est juste sous son nez. Et pourtant le roman ne pourrait pas fonctionner sans la défaillance des adultes, leurs trahisons et leurs propres douleurs car Le garçon qui voulait être Mary Poppins est une ode à la force de l’enfance et un juste rappel à l’ordre à nous, les adultes , qui devons les protéger.

 

Le seul reproche que je ferais à ce magnifique roman, est que nous ne savons pas ce qu’il arrive à Nazia Avis à Alejandro Palomas, à quand la suite pour connaître son histoire !

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