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Du temps où nous étions sauvages

Karen joy Fowler, nos années sauvagesAttention, malgré ce qui suit ce livre n'est ni un roman noir, ni un thriller.
Rosemary a une famille tout ce qu'il y a de plus normal et conventionnelle : un père et une mère attentifs à leurs enfants, Lowell, un grand frère protecteur et une sœur jumelle, Fern. Tout va bien dans le meilleur des mondes jusqu'à la disparition de celle-ci à l'âge de 5 ans. Disparue de la circulation, plus de traces d'elle, seuls restent les souvenirs. Le sujet est tabou, personne n'en parle dans la famille et pourtant chacun souffre en silence du manque et de l'absence en remâchant sa responsabilité. Comme on s'en doute, la disparition de Fern fait voler en éclat le tableau de la famille parfaite. Ce n'est qu'arrivée à l'âge adulte que Rosemary prend pleinement conscience de la responsabilité de ses parents dans l'éclatement de sa famille et avec quelle violence ils leur ont infligé la douleur de la séparation, bornés qu'ils étaient à n'écouter que leurs petits ego. Oui Fern était particulière un être à part qui n'aurait jamais dû disparaître au risque de briser des êtres à qui l'on a demandé de l'aimer et la chérir comme un membre à part entière de la famille, mais surtout Fern n'aurait jamais dû faire son entrée dans la famille Cook. Karen Joy Fowler nous parle dans Nos années sauvages avec humour, tendresse mais aussi sans concession, de ce sentiment qu'ont les hommes à se sentir toujours supérieurs aux animaux, de la violence infligés à ceux-ci sous couvert de la science et d'une famille brisée par l'ego de ses parents.

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