Ce soir l'envie me vient de prendre les choses à l'envers. Pourquoi toujours comparer ce que vous avez aimé avec ce que vous devriez, en toute logique, adoooorer ? Et pourquoi pas l'inverse ? La comparaison est même peut-être plus pertinente sous cet angle là.
Il y a quelques années, je me suis bornée à aller jusqu'au bout de La Vie est brève et le désir sans fin de Patrick Lapeyre. Je retrouve aujourd'hui dans Le Désamour d'Antonia Kerr, tout ce que j'ai détesté chez Lapeyre il y a 4 ans.
A savoir, un couple qui se détruit lui-même, qui se confond en cynisme, qui parle d'amour en donnant l'impression de ne s'être jamais aimé tant que ça. Un couple où chacun se morfond dans ses angoisses de désamour et d'abandon, se complait dans son égoïsme. Comme on dit vulgairement, qui se touche la nouille.

Avec pour nous raconter tout ça de grandes tirades intellos sur l'amour et le désir, du genre “Elle prétendait m'aimer pour se débarrasser de la culpabilité de ne plus m'aimer”....
Nul.
Ps: encore une fois, mon avis n'engage que moi.
Ce qui est bien avec
Ca y est la rentrée littéraire a débuté il y a 15 jours, c'est parti pour les paris fous aux prix littéraires et les annonces de "chef d'oeuuuuuuuuuuuvrrre ! mais si je vous jure".Je n'ai pas encore beaucoup de livres de la rentrée 2013 à mon actif si ce n'est