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  • Oyez, oyez !

    On serait sur la piste d'un tableau de Modigliani perdu ! Une toile de maître inconnue du grand public cela n'a pas de prix vous imaginez bien. Tout le monde de l'art doit se lancer à sa recherche, certains pour l'amour (de l'art éhé), d'autre par cupidité, certains par ennui, d'autres parce que c'est leur métier, des étudiantes en histoire de l'art, des collectionneurs, des galéristes avides de gros sous et d'autres dans le besoin, des artistes dépités en mal d'argent..; On croise de tout dans Le Scandale Modigliani de Ken Follett, et surtout beaucoup de personnages, résultat on s'y perd et on a du mal à voir comment chacun va tirer son épingle du jeu. Le début du roman est particulièrement séduisant puisqu'on annonce la thèse d'une étudiante sur les effets des drogues dans la création picturale, c'est d'ailleurs son sujet de doctorat qui la ménera sur la piste du Modigliani perdu. J'en suis à la moitié du livre et pour le moment les pistes pour le retrouver sont plutôt maigres et pas très bien ficelés même si on voyage de Paris aux galeries de Londres en passant par la campagne italienne. Mëme si le scandale tant attendu tarde à se faire connaître, même si on se perd dans cet imbroglio de personnages secondaires, au final ça a son charme et pour le moment j'ai encore envie de finir le bouquin, voilà pourquoi j'en parle aujourd'hui, moi qui n'avait jamais lu Ken Follett (même pas Les Pilliers de la Terre, bouuuuh).

    Modigliani on weed ça pourrait ressembler à ça, ou encore à ça ou ça. modigliani, le scandale modigliani, ken kollett
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  • La vengeance dans la peau...

    la peau de l'ours, zidrou, oriolNon, ici pas de Matt Damon qui lutte pour contre des entités obscures pour venger sa bien-aimée... Ici c'est Zidrou, Oriol et La Peau de l'ours.

    En Sicile, dans les années 30, Amadeo est un jeune homme serviable, pas aula peau de l'ours, zidrou, oriol point de détrousser la traînée du village qui l'attend la culotte sur les chevilles à chaque coin de rue, mais suffisament pour lire tous les jours son horoscope à un vieillard aveugle. Celui qui a perdu la vue, attend un message, il ne sait pas lequel mais il sait qu'il le reconnaitra. Mais tous les jours l'horoscope du journal est muet comme une tombe. Une tombe ? Des cadavres ? Il y en a un paquet dans La Peau de l'ours. Au détour des matins muets du journal, le vieillard livre son histoire à Amadeo. Sa vie est une vengeance qui dure depuis 30 ans. Quand le vieillard avait encore ses 2 yeux pour admirer avant de la croquer la croûte dorée de sa Margarita supplément pepperoni, il fut l'homme de main, l'exécuteur du sanguinaire Don Pomodoro, parrain parmi les parrains. Don Pomodoro aimait porter un costume neuf chaque jour, car le sang sur les costumes blancs ce n'est pas chic. Il y eu de tout sur son costume, du la peau de l'ours, zidrou, oriolsang humain, du sang de prostituée, du sang de mafieux voir même du sang d'ours. Oui, d'un ours. Parce qu'au début du siècle vivait un jeune homme qui avait hérité à la mort de ses parents d'une seule et unique chose : un ours de foire. Alors quand Don Pomodoro exécute la pauvre bête (et un nouveau costume, un !), le pauvre garçon ne trouve rien de mieux que de rentrer au service du sanguinaire mafieux pour ourdire une vengeance à faire pâlir la Colomba de Prosper Mérimée. Réussira t'il sa vendetta ou se fera t'il avoir par les beaux yeux de biches de la nièce du mafieux ?

    De très beaux dessins et une histoire émouvante sur la vengeance qui appelle la vengeance par l'un des papas de la BD jeunesse L'Elève Ducobu. Avec un Don Pomodoro aux traits coupés au couteau. Et une belle surprise pour moi !

  • Madame est servie

    Une jolie histoire de femme sous le soleil pastel de Sardaigne (encore). la comtesse de ricotta, milena agus

    La Comtesse de ricotta de Milena Agus n’a rien d’une comtesse, sa famille est désargentée et ses mains encore plus molles que le célèbre fromage italien. Dans la vie comme en amour, tout lui échappe et elle se laisse porter en espérant rencontrer l’amour, un homme qui serait comme un père pour son fils dont tous les enfants de l’île se moquent à cause de ses lunettes aux verres encore plus gros qu’une loupe.

    Les soeurs de la Comtesse poursuivent elles aussi des rêves inaccessibles mais reprochent à
    leur soeur son penchant pour la rêverie.

    Non, Noémie l’aînée se démène comme une damnée pour que le palazzio familiale retrouve son luxe d’antan et la famille son statut d’aristocrate. Maddalena, elle, se rêve mère de famille comblée et pour cela tous les vendredis soirs elle passe de Bobonne à déeese de la luxure. Elles rêvent, elles courent chacune à sa manière, dans la frénésie de l'acte sexuel ou dans le lenteur de l'attente après une vie qu'on souhaite plus douce ou plus méritée.  Mais les trois soeurs vont apprendre que les rêves se payent parfois au prix du renoncement. C’est une jolie histoire de femmes, une fable qui parle de rêves et d’espérances avec beaucoup de poésie et tout cela avec en musique de fond une lancinante roucoulade italienne.