Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Même les oies aiment Salinger - Page 28

  • Syndrome de la Page Blanche

    Joli petit bijou que La Page Blanche de Pénélope page-b10.jpgBagieu qui, incontestablement ne souffre pas du syndrome du même nom. L'amnésie est un thème chère aux auteurs de SF, et aux autres ailleurs (Cf, ou ne pas cf, le dernier roman de mon ami Marc Lévy). Pénélope Bagieu le traite avec brio et humour est sans se perdre dans des considérations trop"métaphysiques".

    Au contraire, on ne découvre que très tard da9782756026725.gifns la BD, pourquoi cette jeune libraire s'est tout d'un coup retrouvée amnésique, comme un totale inconnue sur un banc de Paris. Et lorsque l'on y repense l'explication tient la route et a éschéma.jpgté distillée au long de la BD par petites touches successives.

    Suivre les aventures d'Eloïse à la recherche de son identité est particulièrement drôle et vous apprécierez sa façon de tenir le cap et de s'adapter à cette situation que personne ne voudrait vivre ! Les fans de l'illustratrice apprécieront son univers encore une fois très féminin.

    En 2 mots : merci Pénélope !podcast

  • Et maintenant le livre...

    Bon... autauprès de moi toujours, kazuo ishiguroant j'ai adoré le film Auprès de moi toujours, autant le livre m'a trop tenue en haleine... et oui, c'est toujours le risque quand on lit un livre après avoir vu le film, ou inversement. L'écriture de Kazuo Ishiguro est indéniablement poétique, pleine de belles images et de métaphores qui restent en tête, mais le livre traîne en longueur quand on sait déjà où il veut en venir. Le fond de l'histoire est distillée avec brio par petites touches qui, j'en suis sûre, donnent envie de poursuivre lorsque l'on a pas vu le film. Je dirais sincèrement que le livre vaut vraiment le coup, lorsque l'on est pas pressé et sensible à l'écriture poétique d'Hishiguro. Mais l'ayant commencé en vacances, avec tellement de choses qui me tentaient à côté (une semaine au bord de la Mer rouge à Dahab), je l'ai laissé tomber au 3/4 du livre...

    Mais pour les autres, je vous dirais : foncez ! ou Yalla comme je l'ai entendu pendant une semaine.

  • Avertissement : ceci n'est pas le dernier Marc Lévy !

    15183.jpg

    Avec un titre comme Auprès de moi toujours, je me demande ce qui a pû m'attirer dans ce film au premier abord. Sans aucun doute le trio d'acteurs bien en vue sur la jacquette : Kiera Knightley, Carey Mulligan (vue dans le fabuleux Drive) et Andrew Garfield (le co-fondateur de Facebook dans The Social Network).

    Kathy, Ruth et Tommy sont 3 enfants élevés à Hailsham un pensionnat (orphelinat ? mais où sont leurs parents) plus que spécial, où tout est fait pour favoriser leur épanouissement intellectuel, créatif et physique. Les enfants du pensionnat sont très spéciaux, on ne cesse de leur répéter, et leurs "Gardiens" s'évertuent à leur faire comprendre l'importance de leur santé dans le rôle qu'ils auront à jouer plus tard au sein de la société. Ces enfants sont là pour faire le bonheur des uns et leur propre malheur, puisque dès l'adolescence ils commenceront à donner un organe, puis 2, puis 3... pour sauver un inconnu. Et mourirront très certainement au bout du troisième don. Sauf qu'ils veulent vivre même si le jeu est clair : ils ne vivront pas. Ils veulent faire l'amour, aimer, devenir acteur, travailler, voyager... mais on a décidé à leurs places. Alors lorsque Kathy aime Tommy qui lui a une relation avec Ruth, tout s'emmêle alors que ces gamins qui n'ont pas 600neverletmego1.jpgle droit de vivre veulent sauver leur peau. Le film a une dimension atemmporel puisque les vêtements des personnages datent des années 70 mais que manifestement le clonage est déjà une réalité scientifique ! La question est : pourquoi cette dimension hors du temps ? Parce que ça rappelle qu'on ne peut pas choisir à la place des autres, et que oui, la bioéthique en médecine n'est pas une donnée atemporelle et toujours respectée malheureusement.

    C'est les dangers du clonage mais c'est émouvant, beau et c'estune magnifique adaptation du roman de Kazuo Ishiguro.
    podcast