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Même les oies aiment Salinger - Page 22

  • Heure de l'apocalyspe 12:21


    12:21, dustin thomasonDans 12:21 de Dustin Thomason, une dizaine de jours avant la fin du Compte Long du calendrier maya (21 décembre 2012), une spécialiste de la langue quiché reçoit de la main d'un trafiquant d'antiquités un codex jusque là inconnu qui serait le plus ancien que l'on ai retrouvé à ce jour. Le message qu'il délivre est plus qu'énigmatique, et le fait qu'il soit en morceaux n'arrnage rien. On y parle d'une cité inconnue en proie à une sécheresse depuis 2000 soleils. Simultanément, un maya est hospitalisé car il est atteint d'une maladie mystérieuse et très rare : l'insomnie fatale. Et oui, cet homme n'a pas dormi depuis des jours et des jours et il est en proie à des hallucinations et des accès de violence incontrolés. Et comme il parle une langue maya très peu pratiquée aux Etats-Unis, on fait naturellement appel à la spécialiste de la langue quiché qui se débat déjà avec les mystères du fameux codex. Le patient Zéro n'est que le premier d'une épidémie qui n'est pas sans rappeler celle de la vache folle. Et tout ça sur fond de superstition et de fin du monde qui approche.calendrier maya

     

    Moi ça ne m'a pas fait grand chose pour être honnête, même si tout y est même l'histoire d'amour entre les deux personnages principaux que l'on voit arrivé à 100 mètres (elle est fraichement séparée, lui ne se remet pas son divorce)... l'écriture n'a rien de particulièrement séduisant tout est cousu de fil blanc et on se croirait dans un mélange de Da Vinci Code et de Contagion. Ca se lit mais ce n'est pas une lecture que je conseillerais plus que ça.
  • J'en Ratte pas une...

    exode selon yona, voyage des père, david ratteEt oui j'en rate pas une, oui aucune pensée qui m'a traversée l'esprit n'a pas été verbalisée. Alors oui ça fait rire évidemment. Mais quand ça fait rire David Ratte pendant qu'il dédicace une BD et qu'il en entend des vertes et des pas mures depuis 3 jours au festival Chambéry BD, ça la fout mal, surtout que pour le coup je dois avoir sorti la question la plus bête qu'un illustrateur n'ai jamais entendu.

    L'objet du délit ? "Mais, les bulles vous les dessinées ? ou il y a comme des planches de bulles vierges qu'on peut acheter ?"... Et bien non, ça n'existe pas.

    On dit "à question bête, réponse bête", mais pour le coup David Ratte a fait mentir le dicton populaire et ma question a au moins eu le mérite de le faire rire (ouf ! l'honneur est sauf). A  moins que ça soit de la pure gentillesse commerciale, mais j'en doute au vu de la grosse demi heure qu'on a passé avec lui dans une valse de questions--bêtes-réponses-pas-bêtes-questions-intelligentes-réponses-intelligentes-ou-non-parce-que-3-jours-de-festival-c'est-long. jonas, voyage des pères, david ratte

    David Ratte c'etoxic planet, david rattest le scénariste-illustrateur du Voyage des Pères et de Toxic Planet. Pour situer déjà la motivation de ce post, je précise que son éditeur c'est Paquet ! Vous savez Paquet l'éditeur qui vous emballe (voir liens copains) et qui en a dans le Paquet (voir tout premier post). Déjà ça pose l'ambiance et la qualité pour ceux qui connaissent.

     

     Toxic Planet est une anticipation un peu délirante et complètement exagérée, ou pas, des effets des OGM, du nucléaire, de la surconsommation etc sur la planète. Pas de morale-écolo-bobo dans Toxic Planet mais beaucoup d'humour et une vision réaliste et délirante du rôle des pouvoirs institutionnels sur l'écologie. Mon personnage préféré de la série ? Ahah le président des Etats-Unifiés, tout petit par sa taille mais tellement grand par sa mesquinerie, son hypocrisie et ses magouilles.  Ca ne vous rappelle personne ?

    jonas, voyage des pères, david ratteQuant au Voyage des Pères... ahhh bonheur et chaleur ! Le sujet : les pères de 3 des apôtres de Jésus se lancent à la recherche de leurs gamins qui ont abandonnés le foyer familliale parce que ce mec aux cheveux longs avaient l'air plutot sympa, et que donner à manger aux indigents et guérir les maladies c'était la cool-attitude à l'époque. Mais Jésus était le tout premier hyppie, sans attaches, pas même à ses sandales qui foulaient le désert et leur recherche prend 3 tomes de 60 pages. Un pur bonheur. Une leçon d'histoire et une réflexion pas bête mais encore une fois avec beaucoup d'humour, sur la religion, ce à quoi on a besoin de croire...

    Mais David Ratexode selon yona, voyage des père, david rattete ne s'arrête pas là ! Le Voyage des Pères première époque est suivi d'une deuxième époque, L'Exode selon Yona, qtoxic planet, david ratteui revisite la traversée de la mer rouge par Moïse et le peuple juif, les relations internationnales et conflictuelles du Moyent-Orient de l'époque ainsi que les 10 plaies d'Egypte. Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, sachez qu'une troisème époque est prévue. Elle retournera au temps de l'arche de Noé par revisiter le mythe de ce bateau qui survécut au naufrage pour finir son périple  en Arménie sur le Mont Ararat. Et comme David Ratte est un mec super sympa, il m'a confié une exclu que vous confie à mon tour : l'histoire tournera notamment autour de celui qui a le mauvais rôle sur ce bateau, à savoir celui de nettoyer la merde tout ces animaux.

    Voilà, maintenant j'ai envie de prendre des cours de dessin, ce qui ne serait pas un luxe puisque quand je dessine une vache on dirait un chat... En tout cas, merci David pour cette demie-heure passez en votre compagnie, votre disponibilité, votre humour, vos BD et vos dédicaces gentiment dessinées au détour d'un festival !

  • Toute sortie est définitive

    Histoires sans issuesSans concession, mais sans voyeurisme aguicheur, T.C Boyle décrit nos travers dans "Histoires sans issue". En s'inspirant des petites et grandes lâchetés de la vie quotidienne, il peint un portrait peu flatteur de no notre société et de ses "valeurs". Si jamais les habitants d'une autre planète tombaient sur les nouvelles de Boyle, quelle image auraient-ils de nous ? A coup sûre ils seraient frappés par nos lâchetés, nos petites ambitions jalouses, nos yeux bandés par la religion et nos inconstances quotidiennes. Je dois être salement naïve (un autre de nos travers), pour uitiliser autant de fois le mot "lâcheté" dans mes posts...

    Je suis toujours un peu admirative des auteurs qui écrivent des nouvelles, parce que conter une histoire en quelques 15 ou 20 pages tout ne laissant le lecteur songeur, c'est quand même un tour de force. Je ne vous ai jamais expliqué comment je choisi un livre. Alors il y a les conseils bien sûr, le quatrième de couverture évidemment, l'envie/le besoin de combler mes lacunes en classiques contemporains...

    Mais surtout, surtout et par dessus tout, le titre ou le nom de l'auteur qui me racontent déjà une histoire. T.C Boyle ? T.C ? Thomas Coraghessan ? Quelle histoire personnelle se cache derrière ces initiales et plus encore derrière ce nom que seuls les anglo-saxons savent prononcer ? Et ce titre "Histoires sans issue" ? Et bien des histoires pas très optimistes on l'imagine, et on fait bien, comme celle de ce père qui, en état d'ébriété, demande à sa fille de 10 ans de prendre le volant à sa place.

    On dit souvent que le hasard fait bien les choses, et là il a vraiment très bien fait. Un livre à lire sous un plaid un dimanche froid et sombre d'octobre !