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Même les oies aiment Salinger - Page 11

  • Kinderzimmer

    kinderzimmer, valentine gobyCa y est la rentrée littéraire a débuté il y a 15 jours, c'est parti pour les paris fous aux prix littéraires et les annonces de "chef d'oeuuuuuuuuuuuvrrre ! mais si je vous jure".Je n'ai pas encore beaucoup de livres de la rentrée 2013 à mon actif si ce n'est Le Cas Eduard Einstein de Laurent Seksik, Uniques, premier roman de Dominique Paravel qui est en cours et Kinderzimmer de Valentine Goby.

    Kinderzimmer , c'est l'histoire de Mila et son arrivée au camp de Ravensbrück. C'est aussi l'histoire de l'enfant qu'elle mettra au monde dans un baraquement de l'horreur, de tous ces enfants élevés dans les kinderzimmers, les nurserys des camps de concentration où on laissait des nouveaux-nés qui avaient déjà l'air de vieillards se faire dévorer par les rats ou mourir de la dysentrie. Kinderzimmer c'est aussi une histoire d'amour maternelle, de don de soi, de soif de vivre et de sauver.

    Alors c'est très émouvant, très dur, lourd, pesant, effroyable de vérité historique, ça laisse une brique au fond de l'estomac mais je suis plutôt mitigée.

    Jusqu'à l'accouchement de Mila, l'écriture de Goby est très explicative, trop narrative à mon goût, il n'y a pas de dialogue et cela ralentit le texte, le plombe encore plus et accentue la mort omniprésente. La deuxième partie, celle de la naissance, est plus vivante, oui plus vivante, l'écriture est plus rythmée, elle prend une cadence plus rapide sûrement pour appuyer sur la valeur de la vie, pour marquer la renaissance de Mila qui revient à la vie par la maternité. Des deux parties c'est celle que j'ai préféré si l'on parle de l'écriture en elle-même. Kinderzimmer s'inscrit dans la lignée de ces histoires de femmes dont je vous ai déjà parlé (Certaines n'avaient jamais vus la mer, La déesse des petites victoires, Ana non)

     

  • Lemaître du polar

    robe de marié, pierre lemaîtreRobe de marié... à première vue, au titre on se croirait dans un "bouquin de filles" (coming soon mon dernier bouquin de filles Demain j'arrête ! de Gilles Legardinier). Sauf  que le quatrième de couverture ne laisse pas la place au doute"l'oeil était dans la tombe et regardait Caïn". Pas de trentenaire célibataire en mal d'amour dans ce bouquin mais une véritable descente aux enfers dans les circonvolutions d'un cerveau malade, les méandres de la folie en pleine tête...

    Le véritable problème de Sophie n'est pas de trouver l'amour mais plutôt de comprendre pourquoi elle se réveille avec le cadavre de l'enfant dont elle s’occupe dans les bras. Il faut savoir qu'elle n'en est pas à son premier cadavre inexpliqué, depuis quelques temps sa vie a pris une tournure plutôt macabre, sa belle-mère est retrouvée morte, sa maison brûle dans un incendie, son mari est victime d'un grave accident de voiture qui le laisse tétraplégique, il se suicide d'une façon plutôt étrange...

    Devenue ennemi publique n°1 Sophie prend la fuite et mène une vie de clandestine, pas d'autres choix que de se cacher car elle ne peut pas répondre de ces actes.  Ca c'est la partie cachée de l'iceberg que l'on croit, Pierre Lemaître va beaucoup plus loin et on ne peut pas imaginer 1 seule seconde l'issue de ce polar, que celui qui devine la fin, me lance la première pierre. Sincèrement, depuis L'Anneau de Moebius de Franck Thilliez je n'avais pas été autant scotchée par un polar français.

     

    N.B : Pierre Lemaître s'essaye au roman historique pour la rentrée littéraire 2013 avec Aurevoir là-haut.

  • Lemaître du polar

    robe de marié, pierre lemaîtreRobe de marié... à première vue, au titre on se croirait dans un "bouquin de filles" (coming soon mon dernier bouquin de filles Demain j'arrête ! de Gilles Legardinier). Sauf  que le quatrième de couverture ne laisse pas la place au doute"l'oeil était dans la tombe et regardait Caïn". Pas de trentenaire célibataire en mal d'amour dans ce bouquin mais une véritable descente aux enfers dans les circonvolutions d'un cerveau malade, les méandres de la folie en pleine tête...

    Le véritable problème de Sophie n'est pas de trouver l'amour mais plutôt de comprendre pourquoi elle se réveille avec le cadavre de l'enfant dont elle s’occupe dans les bras. Il faut savoir qu'elle n'en est pas à son premier cadavre inexpliqué, depuis quelques temps sa vie a pris une tournure plutôt macabre, sa belle-mère est retrouvée morte, sa maison brûle dans un incendie, son mari est victime d'un grave accident de voiture qui le laisse tétraplégique, il se suicide d'une façon plutôt étrange...

    Devenue ennemi publique n°1 Sophie prend la fuite et mène une vie de clandestine, pas d'autres choix que de se cacher car elle ne peut pas répondre de ces actes.  Ca c'est la partie cachée de l'iceberg que l'on croit, Pierre Lemaître va beaucoup plus loin et on ne peut pas imaginer 1 seule seconde l'issue de ce polar, que celui qui devine la fin, me lance la première pierre. Sincèrement, depuis L'Anneau de Moebius de Franck Thilliez je n'avais pas été autant scotchée par un polar français.

     

    N.B : Pierre Lemaître s'essaye au roman historique pour la rentrée littéraire 2013 avec Aurevoir là-haut.