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Vous avez aimé... alors vous aimerez... - Page 2

  • Kinderzimmer

    kinderzimmer, valentine gobyCa y est la rentrée littéraire a débuté il y a 15 jours, c'est parti pour les paris fous aux prix littéraires et les annonces de "chef d'oeuuuuuuuuuuuvrrre ! mais si je vous jure".Je n'ai pas encore beaucoup de livres de la rentrée 2013 à mon actif si ce n'est Le Cas Eduard Einstein de Laurent Seksik, Uniques, premier roman de Dominique Paravel qui est en cours et Kinderzimmer de Valentine Goby.

    Kinderzimmer , c'est l'histoire de Mila et son arrivée au camp de Ravensbrück. C'est aussi l'histoire de l'enfant qu'elle mettra au monde dans un baraquement de l'horreur, de tous ces enfants élevés dans les kinderzimmers, les nurserys des camps de concentration où on laissait des nouveaux-nés qui avaient déjà l'air de vieillards se faire dévorer par les rats ou mourir de la dysentrie. Kinderzimmer c'est aussi une histoire d'amour maternelle, de don de soi, de soif de vivre et de sauver.

    Alors c'est très émouvant, très dur, lourd, pesant, effroyable de vérité historique, ça laisse une brique au fond de l'estomac mais je suis plutôt mitigée.

    Jusqu'à l'accouchement de Mila, l'écriture de Goby est très explicative, trop narrative à mon goût, il n'y a pas de dialogue et cela ralentit le texte, le plombe encore plus et accentue la mort omniprésente. La deuxième partie, celle de la naissance, est plus vivante, oui plus vivante, l'écriture est plus rythmée, elle prend une cadence plus rapide sûrement pour appuyer sur la valeur de la vie, pour marquer la renaissance de Mila qui revient à la vie par la maternité. Des deux parties c'est celle que j'ai préféré si l'on parle de l'écriture en elle-même. Kinderzimmer s'inscrit dans la lignée de ces histoires de femmes dont je vous ai déjà parlé (Certaines n'avaient jamais vus la mer, La déesse des petites victoires, Ana non)

     

  • 46 XY

    46 XY, raphaël terrier, bande dessinée indépendante, boîte à bulles46 XY de Raphaël Terrier est bien plus qu'un album de BD indé. Ici on est dans du roman graphique pur et dur, pas de bulles mais le texte à côté du dessin, pas de cases mais de grandes illustrations très représentatives des émotions du narrateur, Raphaël Terrier lui-même. On pourrait même parler à la limite d'un texte illustrée. 46 XY c'est beaucoup d'émotions, même trop, lecteurs sensibles s'abstenir.

    46 XYc'est le code génétique du futur bébé de  Raphaël Terrier et sa46 XY, raphaël terrier, bande dessinée indépendante, boîte à bulles compagne. C'est donc un garçon. 46 XY c'est l'histoire des quelques semaines de la grossesse de sa femme après la première échographie qui n'est pas porteuse de bonnes nouvelles. Le foetus souffre d'une anomalie : certains organes se développent en dehors de son abdomen.

    46 XY pose la question douloureuse du choix d'un jeune couple en pleine détresse, de l'abnégation, de la peur de perdre celui qui va naître, de l'angoisse d'une vie  perdue... Et met en évidence la faille du choix de l'avortement en 4France avec le délai légal de l'IVG lorsque ce douleoureux choix est confronté à la maladie.

    Sans moral, ni jugement sur ce qu'auraient fait d'autres qu'eux, 46 XY est simplement l'histoire de leur choix et simplement le leur. 

    Si vous avez aimé L'Oeuvre de Dieu, la part du Diable de John Irving vous aimerez 46 XY .

  • Pensée du jour : l'erreur est humaine

    le temple de jérusalem, steve berryParfois j'aime me faire du mal avec des livres... A l'automne je n'avais même pas fini Le Code Jefferson de Steve Berry, au bout de 15O pages j'avais déjà appris tout ce que je voulais savoir sur cette organisation secrète qui a commandité l'assassinat de 4 présidents américains et sur ce fameux code de cryptage qui a réellement existé. Donc je voyais pas vraiment l'utilité de me farci les 400 pages restantes.

    Fort du succès en France du Code Jefferson, Le Cherche Midi, l'éditeur de Steve Berry s'est empressé de publier le dernier succès outre-atlantique de l'écrivain. Je me suis fait avoir, entre guillemets, puisque j'en suis à la page 174 et que je n'ai pas encore envie de dormir. Ca s'annonce quand même plus alléchant, cet espèce de nouveau Da Vinci Code qui part à la recherche du trésor perdu du temple de Salomon tout en nous alléchant avec l'annonce d'un secret inédit concernant Christophe Colomb (cherchez le rapport...). Alors oui, d'accord je me suis peut être pas faite avoir, comme on dit y a que les cons qui changent pas d'avis donc pourquoi rester sur le mauvais souvenir d'un auteur ? C'est tout à mon honneur vous me direz. Mais bon ce qui me hérisse le poil n'a rien à voir avec l'histoire ou l'écriture de l'auteur. C'est... c'est... c'est... les coquilles !!!!! Mais y a plus de relecture chez les éditeurs ?!! L'erreur est humaine, mais ça fait toujours bizarre une coquille* ! Et ce n'est pas le Cherche Midi qui s'est dit "Ah tiens si on faisait une bonne blague !", non c'est un truc que j'ai remarqué dans plusieurs bouquins sortis très récemment chez de grands éditeurs. Crise oblige, on ne relit plus avant l'impression.

    Alors vous me direz, c'est quoi le comble pour une fille qui a un DEA en Sciences du langage ? C'est de faire d'énooooormes fautes d'orthographe, sans parler de celles de syntaxe, et de tiquer quand elle voit une coquille dans un bouquin. Mais bon, moi ça m'irrite la rétine.

     

    Pour finir si vous avez aimé Da Vinci Code (pas en ce qui me concerne) vous aimerez Le Temple de Jérusalem de Steve Berry.

     

    *"Une coquille est une erreur de composition en typographie, que ce soit par omission (bourdon), par addition, par interversion, ou par substitution de caractères, initialement dans les ouvrages imprimés, puis par extension sur support dactylographique et informatique — où l'on parlera plutôt de faute ou d'erreur de frappe ou de saisie." Wikipédia.