Marazano au scénario et Ponzio au dessin ça vous donne de petites pépites du genre Le Complexe du Chimpanzé, ballade astro-uchronique, et le Protocole Pélican.
Marazano est un maître des cliffhangers. Oui vous avez bien lu, ce sont au cinéma, les façons subtiles de finir un scénario sur une fin choc qui vous tient en haleine jusqu'au prochain épisode. Les 4 albums de la série vous laisse dans l'attente insoutenable de la suite avec un goût prononcé de "reviens-y".
Quant au dessin de Ponzio, je ne pense pas me tromper en disant qu'il passe par la palette graphique et non par le traditionnel crayon. Ce qui donne des dessins hypers réalistes, propres et précis, extrêmement proches de la photo. On ne se pose même parfois la question.
Douze personnes sans lien entre eux, des citoyens ordinaires aux vies qui le sont encore plus et venant des 4 coins du monde sont kidnappés et séquestrés sur une ancienne plateforme pétrolière pour être soumis à une expérience psychologique en huis-clos. Parmi ces 12 personnes vous retrouverez tous les comportements : la passivité, la résistance, la violence, le syndrome de Stockholm... Mais méfiez vous, parfois l'arroseur est arrosé et de bourreau on devient victime du Protocole Pélican. Et hop un cliffhanger !
Dans quel but isolé 12 citoyens que tout oppose ? A vous de le découvrir...
Si vous avez aimé Lost, Puzzle de Thilliez ou Shutter Island de Lehanne vous aimerez Le Protocole Pélican.